Nourrissons et bébés

Toute personne peut bénéficier des bienfaits de l'ostéopathie

L'ostéopathe s'adapte à chacun

Dès la naissance, le nourrisson peut être suivi par un ostéopathe. L’ostéopathie permet de déceler et de traiter les restrictions de mobilités engendrant des troubles fonctionnels.

Pendant la grossesse

L’enfant peut être soumis à des dysfonctions ostéopathiques pendant sa croissance in utero notamment avec une grossesse gémellaire et il est soumis aux émotions de sa mère (stress, angoisses…). Lors de la naissance, qu’elle soit par voie basse ou par césarienne, il est intéressant de consulter un ostéopathe pour permettre au bébé de bien grandir sans désordre pouvant le gêner pendant son développement… En savoir plus

Il n’est pas rare que le nourrisson soit bloqué ou comprimé lors du passage par le bassin de la maman, ou qu’il soit tracté par la sage-femme ou l’obstétricien par la tête ou un membre, à l’aide de ventouses ou de forceps. Parfois le cordon ombilical comprime le corps du nourrisson. Mais le passage par le bassin de la maman est un évènement naturel et obligatoire pour la naissance. Cela permet de préparer le bébé à ses premières heures de vie. Si c’est une naissance par césarienne, ce phénomène ne se produira pas et le nourrisson se retrouve congestionné. L’ostéopathe peut intervenir dès les premières heures de vie après que tous les soins médicaux lui aient été prodigués.

Pendant la consultation d’ostéopathie, je questionne dans un premier temps les parents sur les conditions de grossesse et d’accouchement et sur les éventuels symptômes qu’ils auraient notés concernant leur enfant. J’examine le nouveau-né. J’observe sa position, le positionnement de sa tête, des os de son crâne, et je procède à des tests indolores et tout en douceur pour déceler les éventuelles tensions au niveau des membres, de l’abdomen, du cou et de la tête. Puis j’emploie des techniques de traitements toujours très douces qui permettent d’ôter les tensions présentes. La séance est généralement assez courte, environ 30 minutes peuvent suffire. Veillez à ce que votre enfant ait mangé avant la consultation afin qu’il soit plus calme.

Le nourrisson

Dès la naissance, il est intéressant de noter quelques signes qui suggèreraient qu’une consultation en ostéopathie serait bénéfique.

  • Une asymétrie des membres (un membre qui paraît plus court, une jambe qui passe par dessus l’autre, un bras replié)
  • Une asymétrie du crâne ou du visage (un œil plus fermé que l’autre, une mâchoire déviée, ou une oreille décollée…)
  • La tête tournée toujours d’un même côté
  • Des difficultés de succion au sein ou au biberon. Le bébé fatiguera rapidement en tétant, ne boira pas tout le biberon, ne grossira pas
  • Un sommeil agité
  • Des pleurs incessants
  • Un enfant remuant et nerveux
  • Un canal lacrymal bouché (les paupières sont collées et il y a beaucoup de sécrétions au coin de l’œil)

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Dans les premières semaines, vous pouvez observer un aplatissement du crâne avec usure des cheveux (une plagiocéphalie: se produisant souvent lorsque le bébé souffre d’un torticolis congénital et qu’il a la tête tournée en permanence du même côté), une flexion du corps sur un côté, un membre moins tonique que l’autre, un bébé hypertonique ou au contraire hypotonique, des coliques, une constipation, ou des reflux.

Il est utile de consulter un ostéopathe rapidement après la naissance, de préférence lors du premier mois. L’intérêt est déterminé au plus vite s’il existe des restrictions de mobilité pouvant affecter sa croissance et ainsi les traiter le plus efficacement possible. Dans certains cas, plusieurs consultations rapprochées seront nécessaires pour rétablir l’équilibre physiologique et favoriser la croissance du nouveau-né.

Même s’il n’existe pas de problème majeur, ne nécessitant alors aucune prise en charge ostéopathique spécifique, il est cependant important que le bébé soit suivi régulièrement par un ostéopathe. Il en va de même pour les adultes ou les enfants, à titre préventif et afin d’éviter des troubles pouvant survenir avec la croissance et la vie courante.

En grandissant, les nourrissons vont être sujets aux coliques et à la pousse des dents. Ils acquièrent le maintien puis la position assise et enfin la marche. Ils vont également connaître les chutes sur les fesses ou la tête. Des aléas pouvant provoquer un déséquilibre de leur corps et engendrer par la suite des troubles du sommeil, des pleurs, allant même jusqu’à des pertes d’appétit. Un bébé va évoluer rapidement. Cette évolution est naturelle et passe par plusieurs phases : le maintien, se retourner sur le ventre, ramper, se tenir assis, se mettre quatre pattes. S’il tarde ou n’exécute pas certaines de ses phases, cela peut être le signe de pertes de mobilité l’empêchant d’acquérir cette capacité.